Consignes de sécurité

Tous les cyclo et cyclotes du club sont conscients des dangers de la route!
Toutefois nous ne sommes pas pour autant à l'abri de l'erreur et de sa pire conséquence, la chute.

La PRUDENCE doit rester la règle!

Ayons en permanence à l'esprit, les règles élementaires de sécurité!

 
Quelques rappels

COMMENT PRÉVENIR LES ACCIDENTS ?

Inutile d'épiloguer, l'intérêt du port du casque cycliste est avéré. Néanmoins, plaçons nous sur un terrain plus global. Les accidents les plus graves impliquant des cyclistes résultent d'une collision avec un véhicule. Or le casque vélo n'est pas conçu pour résister à la violence de tels chocs contre lesquels il n'offre pas de protection vraiment efficace. Pour une meilleure sécurité des cyclistes, il est plus judicieux que les autorités gouvernementales concentrent leurs efforts sur la prévention des accidents plutôt que d'œuvrer à rendre le port du casque obligatoire.

La Fédération Française de cyclotourisme reconnaît volontiers le bien fondé du port du casque pour tous les pratiquants (Il est obligatoire pour les jeunes mineurs en école de cyclotourisme). Pour la FFCT, le libre choix doit prévaloir dans la pratique de la randonnée individuelle. En revanche, il est fortement recommandé de l'utiliser en groupe et lors des brevets de longues distances où l'on roule parfois la nuit. Chaque année, le pourcentage des utilisateurs ne cesse d'augmenter (93% à la semaine fédérale, événement phare de la FFCT, d'Oloron Ste Marie en 2005).

Pour ou contre l'obligation ? Manifestement, le temps n'est pas encore venu pour une telle mesure à laquelle l'opinion publique n'est aujourd'hui manifestement pas prête.

QUELLE DÉMARCHE DEVONS-NOUS ADOPTER ?

Notre objectif commun est d'inciter tous les pratiquants et plus particulièrement les jeunes à porter systématiquement un casque dans leurs activités cyclistes. Nous avons besoin d'affirmer une démarche pédagogique pour que le casque soit une composante « du plaisir sans risque ». Le rôle des délégués sécurité des clubs est prépondérant. Pour cela il convient de :

• SENSIBILISER les pratiquants aux risques qu'ils encourent lorsqu'ils ne portent pas leur casque.
• PROMOUVOIR le casque comme un équipement de sécurité et non comme une contrainte.
• APPREHENDER la sécurité dans sa globalité et non pas la réduire au seul port du casque (voir schéma annexe 1).

Appréhender la sécurité dans sa globalité

La sécurité des pratiquants apparaît comme une préoccupation constante dans l'encadrement et l'organisation de nos activités.
Cette notion se retrouve à tous les niveaux de l'apprentissage et dans toutes les conditions de pratique.
Apprendre à rouler en toute sécurité permet d'acquérir plus d'assurance et d'autonomie.




Rappels des principaux facteurs d'accidents :

• Non-respect de la signalisation (feux, stops, etc.), de la part des cyclistes comme des automobilistes,
• Automobiliste ne prenant pas en compte le cycliste (vitesse excessive, croisement ou dépassement dangereux, « tourne -à-droite » trop rapide alors que le cycliste va tout droit),
• Défaut d'éclairage ou de visibilité des cyclistes,
Conditions météo en hiver, sous évaluées ( verglas, et pluie rendant la chaussée glissante… )
• Le tourne-à-gauche mal négocié du cycliste alors que l'automobiliste va tout droit.

 

 
Le port du casque en questions

QU'EST-CE QU'UN CASQUE CYCLISTE ?


Il se compose de polystyrène de forte densité (le calotin) sur lequel est collée directement la coque externe en PVC. Sur les modèles les plus récents, le calotin est injecté avec la coque pour une grande homogénéité et une plus grande résistance aux chocs. Les modèles homologués ont tous subi des essais de chocs et d'impacts. La calotte très ajourée (jusqu'à 20 ouvertures) pour l'aération et la faible masse (entre 200 et 250 grammes) font qu'on oublie rapidement sa présence sur la tête. Les prix s'échelonnent de 30 € à 100 € voire plus.

COMMENT BIEN LE CHOISIR ?

Gare à la taille : trop grand, il protégera mal. La fixation et les sangles, notamment au niveau de la jugulaire, empêchent le casque de glisser en cas de choc. Il est donc important de bien le fixer tout en laissant la partie libre de la sangle, après la boucle de fermeture, excéder 4 cm. Une mousse ou un tissu intérieur traité antibactérien diminuera la prolifération des microbes. Rappelons qu'un casque mal réglé ne sert à rien !

 

QUELLE DUREE DE VIE DU CASQUE ?

Un casque mal ou peu entretenu a une durée de vie limitée. Au delà de 5 ans, il faut en changer. Coté entretien, il est conseillé de laver son casque à l'eau et au savon. Les chutes, même en cas de dommage quasi invisible à l'œil, fragilisent la coque, voire la structure interne du casque. Il ne remplit plus alors correctement son rôle de protection. Il est donc impératif de le vérifier avant de le réutiliser et le remplacer en cas de doute.

LE CASQUE EN QUESTIONS

La visière ?
On trouve des visières intégrées sur les casques enfants et les casques VTT. La visière amovible sert essentiellement à éviter les projections de boue. Elle est plus utilisée à VTT que sur route.

La coque ?
Sur les casques haut de gamme, la couverture extérieure est « soudée » par moulage à la coque en polystyrène. Cette dernière est réalisée à partir de moules spéciaux. Ce procédé d'assemblage répartit l'énergie d'un choc. Le casque résiste de ce fait mieux à l'éclatement sans compter qu'il dure à l'usage.

L'aération ?
Une coque bien aérée va éviter les échauffements au niveau de la tête : l'effet cocotte minute. L'aération est conditionnée à la fois par la surface d'ouverture des trous et par des canaux d'aération. Tous les casques vendus possèdent une aération suffisante.

Le réflecteur ?
Bandes réfléchissantes intégrées à la coque sur certains modèles, elles sont placées à l'avant et à l'arrière. Le réflecteur est bien utile pour rouler de nuit et être vu des autres usagers de la route.

Le poids ?
Le poids moyen d'un casque se situe entre 200 et 250 gr. Il ne doit en aucun cas « peser » sur la tête, surtout si on l'utilise durant plusieurs heures de suite. Les casques pour enfants présentent une structure et une légèreté suffisantes.

La taille ?
Le casque est conçu pour un tour de tête précis. Vous pourrez cependant régler la taille avec les jeux de mousse d'épaisseur différente. Posé sur la tête, il ne doit ni bouger, ni compresser les tempes. Pour couvrir les besoins des cyclistes, trois tailles ont été généralement déterminées : S (52 à 55cm), M (56 à 58 cm), L (59 à 62 cm).

La sangle ?
Elle est attachée en forme de V afin que le casque ne pivote pas sur la tête. Le réglage doit être précis et la boucle doit passer sous le lobe de l'oreille. Le maillage de la sangle en fil fin doit favoriser le confort. Les nouveaux modèles possèdent un système arrière d'attache des sangles pour accentuer le maintien occipital.

La norme ?
La norme «NF EN 1078 ou équivalent» sur les équipements de protection individuelle impose désormais des exigences importantes de sécurité sur les casques cyclistes à coque rigide. Tous les produits vendus actuellement sur le marché français doivent correspondre à cette norme qui s'obtient à l'issue d' une série de tests précis (surface de protection, nombre d'impacts, conditionnement à la température (-20°, +50°), humidité, ultraviolets, système de fixation).

La réglementation ?
Depuis le 1er juillet 1995, tout casque, fabriqué, importé, détenu en vue de la vente, mis en vente, loué ou distribué, doit posséder à l'intérieur un marquage « C.E ». Ce marquage constate et atteste que ce type de casque a satisfait aux exigences essentielles de sécurité.
Il s'accompagne obligatoirement d'une notice d'informations mentionnant le nom et l'adresse du fabricant, les instructions de stockage, d'entretien, de nettoyage et d'emploi, le poids et la taille du casque ainsi que le type de sport auquel il est destiné.
Les fédérations sportives ont été informées par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative sur les conséquences corporelles et juridiques de l'utilisation d'équipements de protection individuelle (E.P.I) non conformes aux exigences du décret n° 94-689 du 5 août 1995 publié au J.O en août 1995.

 
Campagne de communication de l'INPES sur le port du casque

Tous les cyclos et cyclotes du club l'ont compris,
le casque ce n'est pas obligatoire...
c'est juste INDISPENSABLE!

Le club se fait l'écho de la campagne lancée par l'INPES.

Lien sur le site de l'INPES (Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé). Cliquer ici >>